A partir du 11 décembre 2014

Nés Au Printemps

Description

Oui, c’est la fin des JCC, mais ce n’est pas une raison de ne plus aller au ciné. Surtout quand c’est pour la bonne cause !

Jeudi 11 décembre 2014 à 19h, « l’Agora » et le « Léo Club Carthage Sunshine » vous invitent à la projection de « Nés au printemps » réalisé par Amel Guellaty et Yassine Redissi, récemment sélectionné aux « Nuits du court métrage tunisien » à Paris. Un documentaire de 32 minutes tourné fin 2013, qui traite des conséquences de la révolution sur les enfants tunisiens et de leur perception des changements socio-politiques amorcés depuis janvier 2011.

■ Entrée à 7dt. La totalité de la somme récoltée sera reversée à l’association « Léo Club Carthage Sunshine » pour financer leur prochaine action.

▶ En première partie, projection de « Sout’hom », le spot de sensibilisation au vote d’Amine Chiboub.

♫ Après la projection, "Jam Session" à partir de 20h à "L'Agora Café"

• Synopsis complet « Nés au printemps » :

Le 14 janvier 2011 a amorcé d’importantes transformations dans l’ensemble de la société tunisienne, tous âges et toutes classes sociales confondus. Loin d’être à l’abri de l’effervescence ambiante, les enfants sont en réalité les premiers touchés par ce changement historique. Ils baignent et grandissent dans cet environnement social particulièrement instable, mais surtout extrêmement politisé. Dès leur plus jeune âge, certains connaissent par cœur les noms des personnalités politiques, alors que d’autres sont en première ligne dans les manifestations. Fort d’un nouveau vocabulaire assimilé à travers les émissions de télévisions, les réseaux sociaux ou à l’école, ils n’ignorent plus rien d’une actualité politique et sociale qui peut être parfois violente. Une actualité qui s’invite dans tous les aspects de leur vie d’enfant, du cocon familial à l’insouciance de la cours de récréation.

Ce sont les « enfants de la Révolution », les électeurs de demain et les futurs acteurs de la société civile. A travers le regard innocent de cinq d’entre eux habitant le grand Tunis, et d’une classe d’école à Makthar, les réalisateurs tentent de dresser un bilan des premières années du « printemps arabe ». Des témoignages souvent drôles et touchants, parfois justes et pertinents, où se mêlent tour à tour rêves et désillusions. Ils sont éveillés, engagés, patriotes, déterminés, et même si la situation actuelle rend leur propos quelque peu amers, tout porte à croire qu’elle pourra difficilement éteindre la flamme d’espoir qui brûle en eux. Et pour cause, ils sont « Nés au printemps »…